CEPROCUL-MINEPDED : RETOUR SUR LA PARTICIPATION DU CEPROCUL AUX FESTIVITES MARQUANT LA 47E JOURNEE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT
Le calendrier des journées internationales des Nations Unies consacre le 5 juin de chaque année comme Journée mondiale de l’environnement (JME). Cette année, pour des raisons de jour férié (Fête du Ramadan), le Cameroun s’est joint à la communauté internationale pour célébrer au Palais des Congrès de Yaoundé, la 47e JME, le jeudi 06 juin 2019, sous le thème: "la pollution de l'air". Pour marquer cet événement le Ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (MINEPDED), HELE Pierre, a associé à cette célébration non seulement les partenaires au développement, mais aussi les organisations de la société civile, les entreprises et les associations, au nombre desquels figure en bonne place le CEPROCUL-Action for the Needy.
En effet, cette célébration nationale a vu la participation de deux représentants du CEPROCUL, en l’occurrence, Urbain Serge KENNE et Marie Emmanuelle SIGNING. Comme tous les participants, les émissaires du CEPROCUL ont tour à tour vécu le déroulé de l’agenda de la circonstance, centré sur le rappel de quelques temps forts de la semaine de l’environnement (allant du 4 au 7 juin 2019), articulée autour des Jeux concours des clubs des amis de la Nature et associations partenaires à la chambre de commerce, du Point de presse du MINEPDED, de la signature du Mémorandum d'entente FEICOM/MINEPDED au CIDE, de l’Atelier d'échanges des parlementaires sur la mise en place d'un cadre juridique sur le projet APA, d’une Table Ronde sur le thème « la pollution de l'air » à L'Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP), d’une séance de destruction de 14 tonnes d'emballages plastiques non conformes saisis à Douala et finalement comme apothéose la célébration de la 47eédition de la JME au Palais des Congrès et la tenue d’une table ronde à l’ENAM.
Cette cérémonie a permis aux participants de suivre la lecture du Message de circonstance d'António Guterres, Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), effectuée par Jean Luc STALON, représentant résident du Programme des Nations unies pour le Développement au Cameroun. Dans ce message, le SG de l’ONU rappelle les défis que doivent relever les gouvernements du monde pour faire face aux nombreux polluants atmosphériques qui dégradent la qualité de l’air que nous respirons et contribuent au réchauffement climatique. Ce message a également édifié le public sur les sources des polluants atmosphériques, à savoir : les combustibles fossiles utilisés pour la production d’énergie et les transports, les industries chimiques et minières, l’incinération de déchets à ciel ouvert, le brûlage de forêts et de champs et l’utilisation de combustibles de cuisson et de chauffage impropres, sans oublier le carbone noir généré par les moteurs diesel et les fourneaux polluants. Il va sans dire que pour Antonio Guterres, la lutte contre la pollution atmosphérique devra passer par la promotion des initiatives ayant pour effet à la fois de purifier l’air et de réduire les émissions de gaz à effet de serre, telles que l’abandon progressif des centrales électriques à charbon et la promotion de combustibles moins polluants auprès des industries, des ménages et du secteur des transports, ainsi que les investissements dans les énergies renouvelables et la valorisation des modes de transport moins polluants.
Par ailleurs, après avoir suivi quelques intermèdes, la publication des résultats des jeux-concours suivi de la remise des prix aux lauréats, les participants ont été davantage nourris par le discours de circonstance du Dr Nana AboubakarDjalloh, ministre délégué auprès du ministre de l'Environnement, de la Protection de la nature et du développement durable qui a présidé l’évènement. Ils ont notamment appris un peu plus sur le thème de la JME en retenant que la pollution de l’air est considérée comme une altération de la qualité de l’air par un agent technique, physique ou biologique au-delà des limites fixées par la réglementation en vigueur sur le plan national. Sur les sources d’émission des polluants de l’air, l’on a retenu entre autres, les installations industrielles, les véhicules motorisés et la combustion à l’air libre. Toute chose de nature à impacter la santé, entraînant la mort prématurée de sept millions de personnes dans le monde.
Au regard de la crise qu’impose la pollution de l’air, et de l’urgence de passer à l’action, le Dr Nana AboubakarDjalloh a indiqué les actions concrètes du gouvernement à ce jour. Il a notamment mentionné l’élaboration d’un corpus de textes législatifs et règlementaires encadrant la protection de l’atmosphère notamment la Loi cadre de 1996 portant protection de l’environnement et ses textes d’application, et le lancement des chantiers relatifs à l’homologation des normes de la qualité de l’air. On a également retenu qu’une étude sur l’état des lieux de la qualité de l’air dans les villes de Yaoundé et Douala est en cours.
Une séquence humoristique très édifiante du Kékégué International a également attiré l’attention des participants sur la nécessité d’amender certaines pratiques néfastes des Camerounais en matière de pollution de l’air à travers la stigmatisation des mélanges alimentaires non contrôlés à fort potentiel de gaz nocifs au voisinage, de l’usage des emballages plastiques non biodégradables, de l’usage des véhicules très vétustes qui à longueur de journée dégagent des fumées noires et mettent ainsi en péril la vie de paisibles usagers de la voie publique. L’humoriste a par ailleurs insisté sur l’urgence de promouvoir des comportements éco-responsables à travers le reboisement et la réduction de la déforestation sauvage.
C’est par une photo de famille et un cocktail offert par le MINEPDED aux participants que s’est achevée la célébration de la JME 2019 ce 6 juin 2019. Les festivités ont été définitivement bouclées par la table ronde organisée le vendredi 7 juin 2019 à l’Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM) autour du thème « l’état de l’environnement au Cameroun ». Il a essentiellement été question pour les experts de la GIZ Pro-PFE et du WWF d’édifier les futurs fonctionnaires de l’Etat sur la responsabilité qui est la leur dans la préservation de l’environnement à l’échelle nationale.
Il reviendra au CEPROCUL de tirer à son niveau le meilleur partie des enseignements et informations reçues au cours des festivités marquant cette édition de la JME pour ancrer davantage son action quotidienne sur la promotion des comportements éco-responsables à travers ses différentes activités, comme il l’a toujours fait jusqu’ici via la promotion de l’usage des matériaux locaux dans la construction, entre autres.
Urbain Serge KENNECommunication/ Protocol, CEPROCUL